Au début des années 70, lorsqu'il
fonde BABYLONE avec
Dashiell Hedayat,
CHRISTIAN BOULE est déjà riche d'une
expérience
acquise au sein de divers formations undergrond, de la
région parisienne, tels qu'
Espsilon ou Résurrection.
Planante et psychédélque, la musique de
BABYLONE
ne laisse malheureusement aucune trace discographique
.
Mais il en va tout autrement de CLEARLIGHT,
premier groupe français à sortir
un album sur une compagnie anglaise( Virgin),
'Clearlight Symphony'
de Cyrille Verdeaux (1974),
était produit par Tim Blake .
L'année suivante Christian , invité
par Verdeaux, collaborent avec
Valérie Lagrange et Jean-Pierre Kalfon pour
"Visa de censure n° X"
de Pierre Clementi .
En 76 ,après avoir participé à une
tournée avec Lard Free,
il jouera avec Tim Blake sur le simple
'Surf Surf Surf' .
des 'Saratoga Space Messangers'
C"est STEVE HILLAGE qu'il accompagne
sur scène pendant
plusieurs années . . aux USA et en Europe .
Le double LP "Live Herald" (Virgin) témoigne de ce choc de titans.
Les deux guitaristes joueront enssemble pour la dernière
fois en
Finlande, Ulou, cercle artique . . .
Ils participent au 1er reunion de GONG au parc de la Vilette -Paris.en 1978
Entre-temps, CHRISTIAN BOULÉ a gravé deux albums:
"PHOTO MUSIK" (1978)
oscille entre climats éthérés et
rock énergique,
comme l'impressionnant "22 Broad Street" l'adresse
oû il vit un temps à Brighton, tandis que
"NON-FICTION" (1979)
se révèle plus varié, avec notamment
"Viva da new sound" et ses paroles en une
dizaine de langues différentes.
Dans l'un comme dans l'autre, c'est
le son des guitares
qui saute aussitôt aux oreilles -tour à
tour- cosmique et incisif,
flamboyant et déchiré, mettant en valeur
les compositions et
les textes, pour la plupart écrits avec Yvonne
Garnier.
Apres un changement de label, il sort
en 82
"Il y a quelqu'un" / "Sur ma planete",
disque de la semaine sur RTL, tout en donnant de nombreux
concerts en
France et à New York avec son goupe "Rock Synergie".
Durant la deuxième
moitié de la décennie il participe à plusieurs
albums de Clearlight, parmis lesquels:
"Rhapsodie pour la planète bleue"
et,bien entendu, le remake de
"Symphony",
sans pour autant cesser de travailler sur ses
compositions plus personnelles.
Le début des années 90
il donne la réplique au
guitariste du combo"acid punk":
"Brain Damage",
tout autant aussi inspiré que lui-même,
par la science-fiction
et le psychédélisme, prouvant qu'ilsait
toujous allier avec
autant de bonheur sons galactiques et rock puissant.
Plus récement ses recherches
en MAO
montre qu'il est loin de dédaigner l'apport de
la
techno et des musiques électroniques.
Comme le montrent ses morceaux les plus récents,
oû il profite
pleinement des possibilités du home studio et
de l'informatique,
même si il aime écrire et chanter des chanssons
d'amour,
ou des roucoulades pour enfant.
Trente ans après l'achat
de sa première guitare,
Christian BOULÉ continue à aller
de l'avant,
en quête d'horizons musicaux vierges et insoupçonnés.